L’association des paralysés de France (APF), a de nouveau appelé à manifester, pour marquer son opposition à l’ordonnance relative à l’accessibilité des établissements recevant du public (ERP).
Cette fois, la nouvelle manifestation de l’APF à bien eu lieu le samedi 17 janvier dans la zone d’activités commerciales de Beaulieu (Puilboreau). Initialement prévu le samedi 10, ce rassemblement avait été annulé à la dernière minute par ses organisateurs, en hommage à l’attentat qui quelques jours auparavant, avait décimé la rédaction de Charlie Hebdo.
Elles étaient une cinquantaine de personnes, toute à mobilité réduite, à filtrer samedi après-midi, les quatre axes permettant d’accéder par l’ouest à la zone commerciale de Beaulieu. Pas de véhémence dans leur propos et un accueil plutôt réceptif des automobilistes, qui malgré cette manifestation sont habitués aux difficultés récurrentes pour accéder à cet endroit. Deux heures de manifestation et 4 000 flyers distribués, « stock trop vite épuisé. Nous aurions dû en prévoir le double », selon Bernard Charron, un des manifestants.
En cause, une loi de 1975, qui fêtera d’ailleurs son 40e anniversaire le 11 février prochain et qui visait à rendre obligatoire, l’accessibilité à tous des ERP. Loi assujettie à une seconde, votée, elle, en 2005 et qui prévoyait dix années pour « rendre la France accessible ». Délai non tenu selon l’APF. Les membres de l’association dénoncent maintenant, l’instigation d’une ordonnance ratifiant la mise en place d’agendas permettant aux ERP et aux transports en communs de se mettre en conformité avec la loi dans les trois à dix ans à venir.
« Afin que l’ordonnance ne soit pas ratifiée en l’état », l’APF prévoit une nouvelle mobilisation le 11 février prochain.
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