La ville servira de décor au court-métrage Un matin un lapin, du 29 août au 6 septembre.
Un matin un lapin : c’est le titre du nouveau court-métrage d’Anne-Sophie Diégo, qui sera tourné à la fin du mois dans les rues surgériennes. "La première fois que je suis venue, c’était pour faire du repérage. J’ai tout de suite été séduite par l’environnement, cela correspond complètement à ce que je recherche", explique la réalisatrice.
À seulement 29 ans, Anne-Sophie Diégo sait ce qu’elle veut. La jeune réalisatrice originaire de Paris va entamer le tournage de son deuxième film, Un matin un lapin. Le premier, Odyssée, avait été sélectionné lors d’un festival de court-métrages à Clermont-Ferrand.
Celle qui exerce également les professions d’illustratrice et de graphiste ne connaissait pas le territoire surgérien. C’est Jules Pottier, son producteur, qui lui a recommandé. "Jules dirige une société de production à Poitiers et il a longtemps vécu à Surgères " explique la cinéaste.
“Cette famille vit complètement coupée du reste du monde”
Si elle ne prévoit pas de tourner dans le centre-ville, de nombreux lieux dans la campagne environnante pourraient servir de décors à ce nouveau projet qui prendra la forme d’une comédie sur le thème de la famille.
"Le film racontera l’histoire de deux fausses jumelles de 20 ans qui vivent avec leur mère, leur grand-père et leurs deux autres sœurs. Tout va changer lorsqu’elles vont se mettre en tête d’acheter une mobylette", raconte Anne-Sophie Diégo.
Pour cela, elle recherche un lieu isolé pour rester fidèle à son intrigue : "Cette famille vit complètement coupée du reste du monde". Pour l’heure, la maison où se déroulera l’essentiel de l’action n’a pas encore été choisie. "Nous avons aussi prévu une scène dans la boîte de nuit l’Excalibur", ajoute la réalisatrice.

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