[caption id="attachment_5876" align="aligncenter" width="630"] La permanence du samedi matin de L’Accorderie de Surgères pourrait ne plus être assurée faute de pouvoir recruter une personne par le biais d’un emploi aidé[/caption]
La décision gouvernementale met en péril les associations françaises. Celles de la communauté de communes Aunis Sud ont décidé de créer un collectif pour se défendre.
La fin des contrats aidés va "participer au délitement social». Et c’est bien ce qui préoccupe les associations du territoire de la CDC d’Aunis Sud qui se sont réunies dans ce collectif. Leur point commun est la perte d’un ou de plusieurs contrats aidés, 24 au total pour 9 associations réunies, mettant en péril leurs organisations réciproques.
Parmi elles, le Centre d'animation et de citoyenneté (CAC) situé à Surgères. C'est l'avenir de la Bouti'Cac qui pourrait être remis en cause. Cette friperie solidaire reçoit entre 40 et 80 personnes par jour d'ouverture, effectue 700 ventes par mois et représente 16 tonnes de vêtements triées par an. Elle fonctionne avec 3 salariés : 1 en CDI et 2 en CAE.
Ce sont ces 2 derniers postes qui sont voués à disparaître, "sauf si on arrive à faire valoir l’urgence sociale", lance Philippe Fléchais, directeur du CAC. Il ajoute : "L’État s’en va de partout. Il quitte les collectivités territoriales, les financements associatifs. Il était encore là pour la ligne Emplois aidés, mais c’est fini ». Une ligne à hauteur de 37 000 € par an sur une masse salariale annuelle de 360 000 €.
Pour en savoir plus, lisez L'HEBDO du jeudi 14 septembre.
Le choix de L'HEBDO : les associations vont-elles disparaitre ?
Actualités. La décision gouvernementale met en péril les associations françaises. Celles de la communauté de communes Aunis Sud ont décidé de créer un collectif pour se défendre.
Publié le 19/09/2017 à 07h00
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