Du 7 au 28 août, une douzaine de jeunes venus de six pays en plus de la France (Japon, Russie, Turquie, Italie, Espagne) avec deux encadrants, vont manier la pelle et la pioche pour nettoyer le site du château féodal de Mazeray.
Et ils pourront être rejoints par des volontaires locaux, puisque le chantier est ouvert aux jeunes de plus de 18 ans (sous réserve d’une adhésion à la Société d’Archéologie et d’Histoire de Saint-Jean-d’Angély, pour être assuré)*.
Aujourd’hui, cela n’a que l’allure d’une “motte féodale” dont le relief n’est plus très visible, puisque la motte en question est presque entièrement boisée. Cependant, c’est bien un point haut, puisqu’il culmine à 60 m au-dessus du niveau de la Boutonne, au lieu-dit du Cluzeau. Jean-Philippe Morin, de la Société d’Archéologie et d’Histoire de Saint-Jean-d’Angély, nous fait découvrir les restes des fossés qui enserraient le château, les trous dans le sous-bois qui indiquent sans doute l’effondrement des « caves » d’où l’on avait extrait la pierre pour construire le château, et des entrées de caves où en enlevant le remblai accumulé au cours des siècles, on peut espérer trouver des vestiges…
Les restes de cet ancien château ont disparu totalement quand ses pierres ont été déplacées pour permettre la construction de l’actuel château de Beaufief.
Pour permettre ce chantier international (qui pourrait bien se renouveler sur plusieurs années), Jean-Philippe Morin a réussi à mobiliser différents partenaires qui ont apporté soutien, financement, concours à l’organisation… En premier lieu, la maire de Mazeray, Micheline Berthelot, puisque la commune est partenaire de l’opération et a apporté sa contribution financière (500 €). La CDC des Vals de Saintonge aide, elle, à hauteur de 2 000 €. M. Morin remercie aussi Jacky Prouteau, du service voirie et Eric Artigues, chauffeur du tractopelle pour l’excellent travail de nettoyage fait sur le site, ainsi que Jean-Claude Bodin, président, et Hugo Picot, directeur du centre de loisirs de Beaufief, qui mettent à disposition une partie du terrain et des installations pour les jeunes du chantier. Citons encore Solidarités Jeunesses, son responsable Benoît Fauchereau, sans qui le projet n’aurait pu se faire et également Sébastien Vourgeres, coordinateur du projet éducatif local (PEL), le projet s’inscrivant dans le cadre du partenariat associatif du PEL.
Olivier Lepoutre
*Société d’Archéologie et d’Histoire de Saint-Jean-d’Angély, Jean-Philippe Morin : 06 85 66 56 27.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.