Les ateliers abritant les services techniques communaux ont été cambriolés en fin d’année et un véhicule utilitaire a été retrouvé incendié. Le préjudice est estimé entre 20 000 à 25 000 €.
Le cambriolage des ateliers abritant les services techniques communaux est survenu dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 décembre. C’est un employé communal qui, en prenant son service lundi 28 décembre, a découvert le vol.
Après avoir sectionné le cadenas du portail, le ou les auteurs des faits ont par la suite fracturé deux portes afin de pénétrer dans les hangars servant à stocker du matériel communal. C’est au volant d’un véhicule utilitaire équipé d’une benne qu’ils sont repartis, ayant auparavant chargé cette dernière d’outillage récemment acquis et d’engins servant principalement à l’entretien des espaces verts.
Le véhicule sans sa benne et ses quatre roues, a été retrouvé incendié, le lendemain matin, dans un chemin de la forêt de Benon, sur la commune de Bouhet. Selon le premier adjoint, Jacky Meunier qui s’est rendu sur place, le préjudice est estimé entre 20 000 et 25 000 €.
Une fin d’année qui se termine très mal à Charron et une nouvelle qui débute d’ores et déjà avec un budget plombé (un peu plus de 50 000 euros en budget d’investissement). Certes, les assurances joueront le jeu du remboursement, mais difficile d’imaginer que leurs indemnisations régleront intégralement le montant du préjudice subi. Dans une commune où dernièrement les bénévoles ont été mis à contribution pour la réalisation de travaux d’équipement, il ne serait pas étonnant que les élus soient de nouveau obligés d’avoir recours au système D. Un passage obligé qui n’estompera cependant en rien la colère du premier adjoint : « nous venions de réussir à boucler le budget de l’année cahin-caha. Nous avons su garder la tête hors de l’eau. Aujourd’hui, le manque d’argent nous pénalise. Si cela continue on ne s’en sortira pas. Ce n’est pas possible de continuer ainsi ! ».
Concernant le cambriolage et l’incendie du véhicule, les enquêtes ont été confiées respectivement aux brigades de gendarmerie de Marans et d’Aigrefeuille-d’Aunis.
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