En 2025, la SNCF mettra en service ses premiers TGV-M (pour modularité), le TGV de la gamme Avelia Horizon conçu par Alstom. Ce "TGV du futur", plus sobre en énergie, doit offrir aux voyageurs "une nouvelle expérience passager". Le transporteur ferroviaire a passé commande de 115 rames, dont l'assemblage est réalisé dans l'usine d'Aytré.
Or, pour faire face à cette commande, Alstom a dû revoir ses lignes de production et a pour cela investi près de 40 millions d'euros.
L'industriel a par ailleurs perçu quatre millions d'euros du Fonds européen de développement régional (Feder) pour l'intégration de batteries nouvelle génération sur ses trains et 830 000 euros de la Région Nouvelle-Aquitaine pour l'installation du télédiagnostic embarqué. De quoi justifier une visite du président (PS) Alain Rousset de la collectivité sur le site aytrésien, mardi 24 octobre.
TGV et tramway
L'élu socialiste a appris de la bouche de Jean-Baptiste Eyméoud, président d'Alstom France, que le groupe français allait augmenter ses capacités de production sur la grande vitesse à Aytré. "À vitesse nominale, c'est-à-dire fin 2024, on changera de position (les rames, N.D.L.R.) tous les deux jours", fait savoir Nicolas Bezagu, directeur industriel de l'usine aytrésienne. Aujourd'hui, cette rotation n'a lieu que tous les quatre jours.
Cette montée en puissance de la production concernera également le Citadis, le tramway fabriqué par Alstom (huit projets sont en cours). Celle-ci sera doublée pour atteindre 200 rames par an à l'horizon 2026.
Alstom a d'ores et déjà prévu de recruter à court terme 130 personnes par an à Aytré : des ouvriers, des techniciens, des ingénieurs... À plus long terme, l'usine pourrait compter plus de 2 000 salariés. Et ainsi conforter sa place de premier employeur privé de l'agglomération rochelaise.
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