Le Comité départemental d'athlétisme tire la langue. Le département compte 2 650 athlètes dans l'ensemble de ses clubs contre 2 800 la saison dernière. La chute est encore plus sensible si l'on compare avec la période pré-Covid. Le Comité départemental enregistrait en effet 3 350 licenciés à la fin de l'année 2019. Ramenée à cette année, la comparaison fait donc état d'une chute de 20 % des licences.
Pourquoi une telle chute des licenciés ?
Le président du Comité départemental, Alain Gouguet, cherche des explications. Il avait réuni les responsables des clubs, la veille du cross de Saintes, le 18 novembre, pour lancer les bases du plan de développement départemental 2024-2028. "Je cherche à savoir si tous les clubs licencient bien leurs athlètes", signale le Saintais.
L'Athlétisme Sud 17 est plutôt stable avec 916 athlètes, pour cette structure qui regroupe une demi-douzaine de clubs, de Saint-Jean-d'Angély à Royan. L'Aunis Athlétisme La Rochelle-Aytré est aussi revenu à un très bon niveau avec un total de 550 athlètes, dont 330 à La Rochelle et environ 220 sur les sections de Châtelaillon et de Surgères.
Aussi, l'un des points qui ressort le plus est l'état des clubs en baisse de licenciés. Quand c'est le cas, la chute est vertigineuse sur un an. L'Athlétisme Marennes-Arvert ne passe pas inaperçu avec un recul de plus de 50 % de ses licenciés. De 185 en 2022, le club marennais est passé à près de 80 cette saison.
Le Rochefort Athlétisme Club affiche aussi un important recul, avec une baisse de 25 %. Là aussi, la marche nordique serait en cause, tout comme à l'US Aigrefeuille (-25 % aussi). Il y a notamment beaucoup moins de jeunes athlètes ainsi que d'adeptes de la marche nordique qui s'éviteraient ainsi le coût d'une licence. De plus, deux clubs ont disparu dont celui du Breuil-Magné.
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