À Rochefort comme ailleurs, les entrées de ville sont bien souvent congestionnées. Le carrefour Libération ne déroge pas à la règle avec plus de 10 000 véhicules qui l'empruntent chaque jour. Il faut dire que plusieurs axes structurants se croisent ici : les avenues Armand Salle, Libération, Fuller et Bachelar.
Depuis le début du mois de décembre, face à "des feux tricolores régulièrement en panne", dixit le maire de Rochefort, la Ville teste de manière provisoire un giratoire « en amande » avec l'accord du Département de la Charente-Maritime puisque le carrefour est sur une route départementale.
"On se tord le cou, on va faire plaisir au kiné !"
Le sujet s'est invité à la table du conseil communautaire du jeudi 8 février. L'occasion pour les élus de partager leur expérience de conduite. "Quand on arrive de Rochefort en direction de Niort ou de Tonnay, ça se passe plutôt bien", fait remarquer le maire. Ce dernier précise que la bretelle d'insertion pour se rendre sur l'avenue Fuller a été condamnée pour sécuriser les piétons. "Je trouve que c'est bien plus sympathique pour les gens qui habitent le quartier Libération. Ils peuvent enfin traverser tranquillement", ajoute Isabelle Gireaud, adjointe au maire.
Le manque de visibilité pour les automobilistes arrivant de Tonnay-Charente est pointé du doigt par certains : "On se tord le cou, on va faire plaisir au kiné !" Un nouveau marquage au sol a ainsi été réalisé et un cédez-le-passage matérialisé, comme sur un rond-point classique. " Pour l'emprunter quatre fois par jour, je trouve que c'est très fluide", estime Christèle Morin, élue de Rochefort. Idem pour Bruno Bessaguet, maire de Moragne : "Je trouve que ça ne va pas si mal que ça et je suis même un peu étonné. Ça démontre bien l'intérêt d'un rond-point par rapport aux feux." Hervé Blanché annonce que le Département est favorable à la construction d'un rond-point en cacahuète porté par la Ville.
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