À en croire la presse locale des années 1880, Émile Bidault (parfois écrit "Bideau") n'est pas un tendre. Ainsi, dans son édition du 10 juin 1884, Le Phare des Charentes présente ce marin rochefortais de 25 ans comme "un assez mauvais sujet qui a habité plus d'une fois le violon de l'hôtel-de-ville et la prison de la rue du Palais" de La Rochelle. En raison de sa taille, il est surnommé "le grand Bidault" : "Il n'a effectivement guère moins de six pieds [...], a les épaules un peu hautes, ses yeux sont clairs, enfoncés, farouches, et ne se lèvent pas souvent", décrit L'Indépendant de la Charente-Inférieure le 12 août suivant.
Une première altercation
En cette journée du 8 juin 1884, Émile Bidault est en convalescence à La Rochelle où réside sa famille. Loin de prendre du repos chez lui, le jeune homme, accompagné de son frère Emmanuel et son cousin François, court "les cabarets et les maisons de...
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