"On nous a souvent reproché ces dépôts sauvages, une solution a été trouvée." La majorité de Tony Loisel a passé la seconde depuis quelques semaines avec l'installation de pièges photographiques à déclenchement automatique. Ces boîtiers équipés de deux optiques peuvent saisir quatre photos par seconde. Ils sont installés aux abords de lieux publics qui font l'objet de dépôts sauvages importants et réguliers. Les images capturées permettent d'identifier l'auteur du dépôt sauvage.
"C'est parfois le seul moyen de freiner ce type de choses"
Après quelques semaines de mise en service, le constat est celui d'une réussite dans la lutte contre les dépôts sauvages dont le traitement coûte chaque année relativement cher aux finances de la Ville. "Il faut que ça soit su car ça cartonne !, se félicite le maire Tony Loisel. Dans une même semaine, nous avons par exemple eu trois fois la même personne venant déposer des déchets sauvages." Le montant de l'amende est fixé par le maire en fonction de la nature du dépôt, de son volume et d'une éventuelle récidive.
Le recrutement d'un cinquième agent au sein de la police municipale (le vote a été effectué lors du conseil municipal du 20 juin, lire notre édition du jeudi 27 juin) s'explique aussi pour le traitement des images des différentes caméras. "C'est assez chronophage, souligne le maire. La police municipale assure le traitement des éléments que nous mettons en place pour verbaliser. Les caméras, c'est parfois le seul moyen de freiner ce type de choses. Bien que nous ayons mis des panneaux qui annoncent le risque d'amende en cas de dépôt, des personnes le font quand même."
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