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Marans. Le conflit de voisinage se solde à la barre du tribunal de police

Actualités​. Deux Marandais en conflit de voisinage depuis plusieurs années sont venus s'expliquer à la barre du tribunal judiciaire de La Rochelle, lors de l'audience de police du 26 juin dernier.

Marans. Le conflit de voisinage se solde à la barre du tribunal de police
Le prévenu ne supporte pas les caméras de vidéosurveillance de son voisin - Photo d'illustration / © Yannick Picard (CLP)

À Marans, voilà plusieurs années déjà qu'un conflit oppose Joseph à son voisin Gérard. Et pas certain que cela cesse à l'issue des débats qui ont eu lieu le 26 juin lors de l'audience de police présidée par Linda Revel... À l'origine, Joseph a été condamné par ordonnance pénale à une amende d'un montant de 200 euros. Mais le sexagénaire a décidé de faire appel de cette décision.

L'affaire a donc été plaidée le 26 juin avec une peine maximale encourue de 1 500 euros d'amende.

La justice reproche à Joseph, retraité des transports, d'avoir en décembre 2023 arraché volontairement un câble d'alimentation du portail électrique de son voisin. Las des conflits qui l'opposaient à Joseph, Gérard avait fait installer des caméras nocturnes de vidéosurveillance utilisées pour la chasse : "Il me pourrissait la vie. J'ai dû changer neuf fois le clignotant de mon portail."

" En fait, j'ai fait semblant "

Convoqué à la gendarmerie pour visionner les images, le sexagénaire a tout d'abord nié les faits. Avant de se raviser : " En fait, j'ai fait semblant. Je savais qu'il y avait une caméra. J'ai juste décollé le câble du mur." Mais les ennuis de Gérard ne se sont pas arrêtés là. Le 29 avril dernier en ouvrant ses volets, il constate qu'une de ses caméras qui donnait sur la propriété de Joseph a été détruite à coups de bâton et qu'une de ses gouttières est tombée. Une nouvelle fois le prévenu nie les faits : "Ce n'était pas moi." Même si un homme lui ressemblant est enregistré sur les images en train de détruire la caméra.

Joseph évoque une tempête de grêle qui aurait pu détruire la caméra et la gouttière : " La première fois, oui, c'était moi. Mais je ne vais pas dire à chaque fois que c'est moi si ce n'est pas moi. Il y a d'autres personnes dans le lotissement qui lui en veulent." La partie civile ne lâche pas l'affaire : " Il a mis un antivol sur mon portail pour que je ne puisse plus sortir de chez moi." Le ministère public en est convaincu : " Ses explications sont fantaisistes. Il ment !"

Deux amendes d'un montant de 1 500 euros sont requises. La défense plaide la relaxe. Joseph a finalement été condamné à payer deux amendes d'un montant de 350 euros.

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