Un crime épouvantable a été commis dans la soirée du lundi 20 novembre 1893 à Saint-Julien-de-l'Escap, entre 20 heures et 21 heures. Un dénommé Dornat, âgé de 72 ans, veuf, vivait seul dans une maison bordant les champs, un peu retirée du bourg. Le lendemain matin, aux alentours de 9 heures, ses voisins ne l'ayant pas encore aperçu ont enfoncé la porte et l'ont découvert gisant à terre près de sa cheminée, au milieu d'une mare de sang.
Le crâne fracassé
Le docteur Rogée, appelé pour constater le décès, s'est rendu compte que toute idée de suicide devait être écartée et que la mort remontait à plusieurs heures. D'après ses conclusions, le crâne de la victime a été fracassé en deux endroits à l'aide d'un instrument contondant. Un coup de couteau à la gorge lui a tranché la carotide et l'assassin lui a tiré dans la face deux coups de fusil à bout portant. Dernier détail et non des moindres : une bougie allumée dans le lit qui, en mettant le feu à la maison, devait détruire toute trace de l'homicide.
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Le parquet, qui...
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