Marc Ollivier, 25 ans, originaire d'une commune près de Surgères, est issu du milieu agricole. Très tôt, il a été au contact de la faune locale. « Mon père et mon grand-père sont chasseurs et je les accompagnais, raconte-t-il. Mais rapidement, j'ai opté pour l'appareil photo, pour plus de discrétion. » Petit à petit, il a fait ses premières rencontres : « Je me suis rendu compte de l'adrénaline que je ressentais face à cette faune sauvage. C'était ma drogue à moi. »
"Les lumières aux extrémités du jour sont les plus intéressantes"
Quotidiennement, il a donc cheminé vers des affûts pour capter les animaux de la campagne. « Surtout le matin ou le soir, c'est là que les animaux bougent le plus. Les lumières aux extrémités du jour sont les plus intéressantes. »
Le photographe aime également réaliser des clichés en contre-jour, « pour capter des silhouettes ». « L'essentiel des prises de vues a été réalisé dans la campagne autour de Surgères. J'aime beaucoup l'espèce du cerf élaphe, mais nous n'en avons pas autour de Surgères. Nous n'avons pas de massifs forestiers assez costauds. Même si à Benon, il y a 3 000 hectares, il y a surtout des chevreuils », indique le photographe.
"J'ai trouvé de nouveaux spots"
Pour prendre des clichés de cerfs, Marc voyage dans la Vienne, ou se rend dans la forêt de La Coubre. « Comme j'ai beaucoup bougé pour mes études, j'ai trouvé de nouveaux spots. » De petits textes accompagnent les photographies exposées. Comme pour cette photo de sanglier au milieu d'un champ de blé… On peut lire : « Fils d'agriculteur, une pointe de culpabilité me gagne lorsque je réalise que j'observe, depuis trente minutes, une compagnie de sanglier s'alimentant dans le blé de mon père. »
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