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Chronique criminelle. Louis Massé, le "monstre d'Oléron" qui a échappé à l'échafaud

Charente-Maritime. En novembre 1876, Louis Massé était condamné à mort par la cour d'assises de Charente-Inférieure (Charente-Maritime) pour avoir sauvagement violé et assassiné une jeune fermière. Une peine qui sera commuée en travaux forcés à perpétuité.

Chronique criminelle. Louis Massé, le "monstre d'Oléron" qui a échappé à l'échafaud
La jeune Adeline Robert faisait paître des bestiaux lorsqu'elle a été agressée puis tué par Louis Massé - Image générée par IA avec Copilot - Image générée par IA avec Copilot

Vendredi 17 novembre 1876, c'est la foule des grands jours au palais de justice de Saintes. La cour d'assises de la Charente-Inférieure s'apprête à juger le dénommé Louis Massé. C'est un jeune homme âgé de seulement 24 ans qui se présente à la barre du tribunal. Coiffé d'une toque de marin et revêtu d'une vareuse, il fait preuve d'un redoutable cynisme à la lecture de l'acte d'accusation. Impassible, esquissant même un léger sourire, il écoute le récit de ces épouvantables méfaits...

Une mauvaise réputation

Pourtant issu d'une honorable famille de cultivateurs oléronais, le parcours de vie du jeune Massé déraille très rapidement. Dans le village des Allards, tout près de Dolus-d'Oléron, il acquiert vite la réputation de "mauvais drôle"(*). Il est décrit comme "nâtre", "paresseux et insolent". Au grand désarroi de ses proches.

Les violences se multiplient à l'égard de ses camarades d'école, qu'il va jusqu'à poursuivre couteau en...

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