Le directeur artistique Axel Landy tire des enseignements positifs de l'édition 2024 de L'Horizon fait le mur où Stephan Eicher, Juliette, Didier Super, Chinese Man ou The Spuny Boys ont assuré le spectacle et collé à l'ADN de L'Horizon, les 26 et 27 juillet à Aytré. Le festival y a pris un nouveau départ après l'annulation de l'édition 2023 en raison du tremblement de terre de La Laigne.
Axel Landy retient tout d'abord les perturbations en série de trains, suite aux divers actes de malveillance, qui ont conduit les organisateurs à faire venir les artistes de Paris en voiture. Une logistique de dernière minute à mettre en place qui a entraîné un retard d'une bonne heure pour les concerts du premier jour.
Mutualiser la scène de spectacle
La patience des festivaliers n'a pas été entamée pour autant. Ils étaient environ 3.000 lors des deux soirées proposées à Jean-Macé. Une affluence satisfaisante. "N'oublions pas que nous avions en face de nous la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris", souligne Axel Landy. Le patron de ce festival associatif estime que l'ambiance qui régnait auparavant à La Laigne a été reproduite à Aytré.
"Il fallait recréer une ambiance de village dans un site fermé. Nous avons donc transformé tout le parc, en aménageant différents espaces", explique-t-il encore, affirmant ainsi sa singularité. Une singularité que semble avoir comprise la Ville d'Aytré. "Je suis depuis longtemps en lien avec les collectivités mais c'est la première fois que j'ai ressenti autant de complémentarité, des échanges et une franchise. Avec Aytré, c'est une vraie collaboration."
Pour illustrer ce propos, une réflexion est d'ailleurs lancée sur l'édition 2025. Pour des histoires de coûts, le festival avance l'idée de mutualiser une scène avec le spectacle rétro et gratuit de la Ville qui se tiendra autour du 14 juillet. Celle-ci pourrait donc rester en place quelques jours de plus, jusqu'à la tenue de L'Horizon fait le mur.
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