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Surgères. En bois, en métal ou en pierre, découvrez les œuvres originales créées par les sculpteurs du Symposium

Actualités​. Le Symposium de sculptures s'est clôturé mercredi 7 août. Trois œuvres ont été choisies par la Ville de Surgères, la Communauté de communes Aunis Sud et le Département.

Surgères. En bois, en métal ou en pierre, découvrez les œuvres originales créées par les sculpteurs du Symposium
De gauche à droite : Richard Métais et son bonhomme de métal, Shintaro Shibata et son masque de métal,  Alex Stalenberg et son oeuvre QuadriPoses - © Odette Huet (CLP)

Du 1er au 7 août, la place de l'Europe a accueilli le Symposium de sculptures organisé par le collectif Co-Temporaire, présidé par le Pierramillien Alain Dony, et en partenariat avec la municipalité. Durant une semaine, sept artistes spécialisés dans la pierre, le bois ou le métal ont réalisé des œuvres en direct devant le public au sein d'un atelier éphémère. Mercredi 7 août en fin d'après-midi, avant que les élus ne dévoilent leur choix, les artistes ont présenté et expliqué leurs créations respectives.

Deux créations pour le prix d'une

Alain Dony, qui a consacré une grande partie de l'année à une série de masques, a continué dans cette voie pour le Symposium. "Je m'intéresse beaucoup à la culture animiste, et puis, nous portons tous un masque, que ce soit par civilité, pour se protéger ou pour protéger les autres." Ainsi, il a sculpté un nouveau masque en pierre, dans la lignée de son travail précédent.

Le Vendéen Richard Métais, sculpteur sur métal, fonctionne principalement à l'instinct et n'a que rarement des projets préconçus. Cependant, cette semaine, il s'était fixé un objectif. Il a voulu représenter un "petit bonhomme, un enfant singulier, un peu mélancolique mais attendrissant". Avec les chutes de métal de sa sculpture, il en a réalisé une seconde.

Une sculpture de 20 kg !

Shintaro Shibata, également sculpteur sur métal, a créé un masque "par hasard, en assemblant de petits morceaux de métal". Fait intéressant, ce masque peut être posé dans deux sens différents, offrant ainsi deux perspectives distinctes.

Alex Stalenberg, installé en Dordogne, a baptisé son œuvre en pierre QuadriPoses. Cette sculpture a la particularité de pouvoir être posée sur l'une de ses quatre faces, révélant ainsi différentes formes. "C'est une œuvre pour les sportifs", plaisante-t-il, car elle pèse plus de 20 kilos. Les points de pose noirs ont été obtenus en intégrant de l'encre de Chine dans la pierre.

Une oeuvre qui évolue avec le bois

Corinne Durand, après avoir sculpté un Nounours l'an dernier, a choisi cette année de travailler sur le thème de l'eau, qu'elle considère comme particulièrement d'actualité. "Au départ, je voulais faire une vague tourbillon", explique la sculptrice des Deux-Sèvres. Mais au fil des jours, l'œuvre a évolué en fonction des nervures du bois.

Avec Alex Stalenberg, ils ont trouvé un titre amusant pour l'œuvre : Ce n'est pas du bouleau, en réponse aux visiteurs qui, en voyant son travail, lui disaient souvent : "Ah, c'est du boulot !" Elle répondait avec humour : "Eh bien non, c'est de l'acacia !" Les enfants, quant à eux, ont surnommé l'œuvre la "Vague tourbillon".

"Je suis fasciné par la symbolique des armoiries fidjiennes"

Deux œuvres étaient hors concours. Corinne Quincey a travaillé sur une sculpture intitulée Transmission. Celle-ci représente deux mains de femmes, l'une jeune et l'autre plus âgée, symbolisant la communication entre les générations. Enfin, Mathieu Périé a réalisé une grande tortue en pierre, réplique d'une sculpture monumentale qu'il avait créée l'an dernier aux Lapidiales de Port-d'Envaux, sur le thème de l'Océanie. "Cette tortue est un clin d'œil à ma nièce et filleule franco-fidjienne. J'ai voulu rester dans cette dynamique, car je suis fasciné par la symbolique des armoiries fidjiennes et la manière dont elles racontent une histoire. Cette tortue annonce un heureux événement."

Richard Métais a remporté le prix de la Communauté de communes Aunis Sud avec son bonhomme en métal, tandis que le masque de Shintaro Shibata a été sélectionné par la Ville, et QuadriPoses par le Département, toutes trois collectivités partenaires du Symposium. 

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