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Charente-Maritime. Insultes, menaces… Le ras-le-bol de ces élus près de La Rochelle

Actualités​. En Charente-Maritime comme partout en France, le manque de respect envers les élus locaux ne faiblit pas. Des élus de la commune d'Aytré, dont le maire Tony Loisel, tirent une nouvelle fois le signal d'alarme.

Charente-Maritime. Insultes, menaces… Le ras-le-bol de ces élus près de La Rochelle
Les élus aytrésiens soulignent que les incivilités envers les élus ne diminuent pas… - © Arnaud Bébien (CLP)

Un an après la violente agression du maire de L'Houmeau Jean-Luc Algay par une personne de la communauté des gens du voyage, la question des incivilités envers les élus locaux continue d'alimenter les conversations. Au sein du conseil municipal d'Aytré, certains font état de leur ras-le-bol sur la question. Et d'histoires à répétition.

Le maire Tony Loisel a ainsi gros à dire sur cette problématique qui l'empoisonne depuis quatre ans et son arrivée à la mairie. "Il n'y a pas une semaine où je ne me fais pas insulter. Un de mes adjoints délégués, Dominique Gaudin, aussi. Certains de mes adjoints ne me disent rien de ce qu'ils ont pu vivre et pourtant ce n'est pas normal. On se fait insulter sans arrêt."

Une dégradation de la relation avec la population

Le maire relève que tous les secteurs de la vie publique n'y échappent pas. "Cela touche même la culture puisque mon adjoint Camille Lagrange en est aussi victime. C'est fou ! Je vois qu'il y a une dégradation de la relation de la population avec les élus locaux."

Dans les rangs des oppositions aytrésiennes d'Hélène Rata et Arnaud Latreuille, on ne remet pas en cause la parole des élus de la majorité. On les comprend et on mesure surtout "une dégradation terrible en quatre ans".

Direction le tribunal

Tony Loisel de raconter une histoire, survenue il y a quelques mois dans une rue à sens interdit du centre-ville, et qui a valu au contrevenant de finir au tribunal. "Il y avait au volant un gendarme à la retraite, je me présente : « bonjour, je suis le maire ». Il me répond : « Je n'en ai rien à foutre, casse-toi c...» Je comptais en rester là. Mais non. Les noms d'oiseaux ont continué. La suite était donc toute tracée : photo de la plaque d'immatriculation, plainte, et tribunal. J'ai déposé deux plaintes pour le sens interdit et les insultes."

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