Élections. Qui pour prendre la tête des maires de la Charente-Maritime ?

Président de l'association des maires de la Charente-Maritime depuis 2001, Michel Doublet est décédé le 18 août 2022. Depuis, c'est Jacky Quesson, maire de Saint-Genis-de-Saintonge et jusqu'alors vice-président de l'association d'élus fondée en 1947 qui constitue le relais en Charente-Maritime de l'association des maires de France, qui assure l'intérim. Ce dernier est l'un des cinq candidats en lice pour prendre la tête de l'AMF17 lors de l'assemblée générale extraordinaire du mardi 17 septembre. Une élection reportée lors d'une assemblée organisée en juin dernier en raison de la dissolution de l'Assemblée nationale par le Président de la République.

Pour cette élection, Jacky Quesson joue la carte de l'expérience. Dans sa profession de foi, il écrit à ses collègues élus : "J'ai œuvré dans notre association afin qu'elle soit, pour nos collectivités, un outil indispensable d'aide, de conseil, de formation, d'information, de solidarité et de représentation auprès de tous les services de l'État."

"Notre association doit être au service de notre collectif"

Face à lui, Stéphane Chedouteau, maire d'Aulnay-de-Saintonge et conseiller départemental du canton de Matha. Il explique sa démarche : "Je suis candidat pour cette présidence en tant que maire d'une commune qui représente une cellule de notre ruralité dans le département. Je veux ainsi faire en sorte d'agir pour plus de cohésion et de soutien auprès des maires surtout ruraux qui vivent très souvent une forme d'isolement. Je suis convaincu que notre association doit être au service de notre collectif."

Le maire de Floirac, Bernard Laumonier, joue quant à lui la carte de la transparence dans cette élection. "Sachez que j'ai toujours dit ce que je fais, mais je fais toujours ce que j'ai dit", conclut l'ancien commando parachutiste dans sa profession de foi.

"Un souffle nouveau"

Victor Nguewoua, maire de Montils, se verrait bien lui aussi à la tête de l'AMF17. Il entend apporter "un souffle nouveau" et une "autre dynamique" à l'association. "Le temps où on se plaignait et où on attendait est révolu. Nous devons être force de proposition auprès de l'État et de ses services", lance-t-il à ses collègues dans sa vidéo de présentation publiée par l'association. Dernier candidat : Bruno Drapron, maire de Saintes. Au printemps dernier, il avait proposé un désistement collectif au profit de Jacky Quesson. En vain.