Le 6 septembre 1944, Surgères était libérée après quatre années d'occupation par l'armée allemande. Samedi 7 septembre dernier, 80 plus tard, les autorités civiles et militaires étaient réunis à la stèle de la butte de Barabin pour célébrer cet anniversaire.
Mais aussi pour rendre un hommage appuyé aux cinq résistants du Maquis de Bir-Hacheim qui ont perdu la vie lors de cette journée historique, comme l'a rappelé Dominique Simetière, président de l'Union patriotique. Ces hommes, ils s'appelaient Roger Thibault, René Deville, Eugène Darenlot, Émile Moreau et Gaston Grenet.
Le plus important maquis de Charente
L'AS 18 Bir-Hacheim était le plus important maquis de Charente, basé à Cherves-Châtelars, entre Confolens et Angoulême. "Le maquis prend son nom de Bir-Hacheim le 4 février 1944, lors d'une visite du délégué militaire régional Claude Bonnier", a rappelé Dominique Simetière. Un nom qui ne doit rien a hasard : "C'est en hommage à la bataille de Bir-Hacheim, point de résistance dans le désert lybien où la première brigade française libre se couvre de gloire en se sacrifiant pour sauver l'armée britannique."
"C'est vous qui transmettez la mémoire"
Cette cérémonie a également permis à Dominique Simetière de revenir sur les faits de guerre qui ont permis la libération de Surgères. Cette commémoration s'est clôturée par le Chant des partisans. Catherine Desprez, la maire de Surgères, a quant à elle remercié la classe Défense du collège Jeanne-d'Arc pour sa présence à la cérémonie : "C'est vous qui transmettez la mémoire."
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