Jeudi 26 septembre à La Rochelle, en Charente-Maritime, la ministre de la Culture effectue son premier déplacement officiel depuis la nomination du gouvernement Barnier. Au programme de Rachida Dati notamment : la visite à la Tour Saint-Nicolas, un des symboles forts du port de La Rochelle.
Ce monument historique, classé au patrimoine national, fait actuellement face à de sérieux risques d'effondrement. Rachida Dati y a annoncé, en début de matinée, la mobilisation de l'État pour la restauration du monument, soulignant ainsi la priorité accordée à la sauvegarde des trésors patrimoniaux français.
" C'est une bonne nouvelle pour le Département"
Une visite qui n'a pas manqué de faire réagir quelques dizaines de kilomètres plus au sud de La Rochelle, à Tonnay-Charente. Mercredi 25 septembre, le maire de la commune, Eric Authiat, et son adjoint Rémi Justinien, ont évoqué cette visite par le biais d'un communiqué de presse. Ils écrivent, au sujet de cette visite ministérielle : " C'est une bonne nouvelle pour le Département de la Charente-Maritime tant la richesse patrimoniale et la dynamique culturelle Charentaise-Maritime n'est plus à démontrer."
Et d'ajouter : "Nous avons noté que la ministre se rendra au chevet de la tour Saint-Nicolas, monument du port de La Rochelle menacée d'effondrement. C'est en effet toujours utile de venir au secours du patrimoine en péril. Nous sommes, en France, les dépositaires d'un patrimoine culturel d'exception qui fait notre fierté et façonne nos paysages. "
Un pont classé Monument Historique en 1988
L'occasion de se rappeler aux bons souvenirs de l'État quant au vaste chantier de restauration qui attend le monument phare de ma commune de Tonnay-Charente : "Simplement, nous espérons que ce qui est vrai à La Rochelle, le sera également à Tonnay-Charente. Rappelons que le Pont suspendu, datant de 1842, classé Monument Historique en 1988 par l'État est lui aussi en grand danger d'effondrement", écrivent Éric Authiat et son adjoint.
"Nous demandons donc à Rachida Dati un examen attentif…"
En 2020, la commune a décidé de sauver son pont suspendu, "symbole de la révolution industrielle", situé au cœur des marais " comparable à la nef d'une église perdue dans les marais " selon la DREAL de Nouvelle-Aquitaine. "Mais cela ne pourra être réalisé sans l'appui clair et massif de l'État. Ce qui n'est pas encore le cas", assurent les élus. Et d'interpeller directement la ministre : "Nous demandons donc à Rachida Dati un examen attentif de notre Pont suspendu afin que nous puissions sauver ce chef-d'œuvre en péril !"
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