C'est un combat de longue haleine que mène Jean Jollivet. Depuis de nombreuses années, l'Angérien s'attache à faire vivre la mémoire des 14 civils tués le 6 septembre 1944 à Saint-Mard, quelques heures avant la libération de Surgères. Des morts, mais aussi une dizaine de blessés, dont une certaine Ginette Roy, sa belle-mère. Cette dernière est âgée de 19 ans seulement ce mercredi 6 septembre 1944. Une journée de liesse et de liberté retrouvée qui a viré au drame.
En fin de matinée, entre 10h30 et 11h, alors que femmes et enfants acclament l'arrivée des maquisards, une roquette part accidentellement du bazooka d'un résistant. Déviée par des fils électriques, elle s'écrase avec fracas une centaine de mètres plus...
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