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Paillé. Enedis veut protéger les oiseaux des dangers de l'électricité

Actualités​. Mardi 24 septembre, les équipes spécialisées d'Enedis sont intervenues près de Paillé, en Charente-Maritime, pour poser du matériel avifaune sans couper le courant sur le réseau 20.000 volts.

Paillé. Enedis veut protéger les oiseaux des dangers de l'électricité
Des acrobates spécialisés ont travaillé sur les poteaux - © P.Tu.

Le réseau électrique aérien peut être une cause de mortalité majeure pour les oiseaux. « Le faucon crécerelle, l'outarde canepetière ou la cigogne blanche sont, parmi d'autres, les espèces vulnérables dans cette partie des Vals de Saintonge », explique Nicolas Gendre, référent de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Dès lors, le 24 septembre, dans un périmètre de sécurité renforcé, Enedis et des représentants de la LPO ont posé des protecteurs avifaunes sur le réseau électrique moyenne tension près de la commune de Paillé.

Un investissement de 15.000 €

Dans ces couloirs de migrations et de nidifications en bordure de la RD 220, une quinzaine de poteaux considérés comme « à risque » pour les oiseaux seront ainsi neutralisés sur une emprise de trois kilomètres. « Avec les agriculteurs, nous détectons les endroits sur lesquels il peut y avoir des difficultés. Avec Enedis, nous discutons de la mise en place de protections pour faire en sorte que les oiseaux ne s'électrisent plus », poursuit le représentant de la LPO. « Les observations en amont de la LPO sont importantes, reconnaît Hervé Huot, directeur territorial d'Enedis. En fonction des lieux, des observations, des espèces, le matériel sera adapté pour pouvoir régler les situations et donner la meilleure réponse à la problématique. »

Le protecteur Avifaune est un connecteur à clapet qui se pose directement sur le câble.Le protecteur Avifaune est un connecteur à clapet qui se pose directement sur le câble. - © P.Tu.

En effet, l'électricité n'est pas sans dommage sur les oiseaux. Prenant exemple sur le champ en bordure de la RD 220, Nicolas Gendre illustre : « Depuis le début d'année, 27 cadavres d'oiseaux électrocutés ont été recensés. Il était donc urgent d'intervenir ». Et Hervé Huot d'ajouter : « Quand un oiseau est électrisé par notre réseau, des microcoupures affectent la qualité de distribution et des dégâts avifaunes sont engendrés. » Pour ce chantier, Enedis a investi 15 000 €.

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