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Charente-Maritime. Le mini-marché Popote et Papote veut cultiver l'idée du mieux manger

Actualités​. À partir du 21 novembre, quatre communes proches de Surgères (Charente-Maritime) vont bénéficier chaque semaine de ventes et d'animations autour des produits bios et locaux accessibles à tous.

Charente-Maritime. Le mini-marché Popote et Papote veut cultiver l'idée du mieux manger
L'inauguration a eu lieu mercredi 23 octobre à Saint-Saturnin-du-Bois - © - CdC Aunis Sud

Adopter une alimentation saine et se procurer de bons produits peut représenter un coût qui constitue parfois un obstacle. Pour autant, cela ne doit pas être une fatalité et des solutions existent. Tel est le message que souhaite véhiculer le projet Popote et Papote, porté par le Centre intercommunal d'action social (CIAS) Aunis sud, le Centre d'animation et de citoyenneté (CAC) de Surgères et le chantier d'insertion en maraîchage biologique Arozoaar, basé au Thou. Le principe est simple : chaque semaine, à partir du jeudi 21 novembre, un fourgon se rendra dans l'une des quatre communes identifiées comme "prioritaires" : Marsais, Saint-Saturnin-du-Bois, Saint-Mard et Breuil-la-Réorte.

Trois types de tarifs

Les premières, deuxièmes et quatrièmes semaines du mois seront consacrées à la vente de produits autour de différentes animations, les jeudis à Saint-Mard et Breuil-la-Réorte, les vendredis à Saint-Saturnin-du-Bois et Marsais. "Ça sera comme un mini-marché, où les gens pourront venir déguster et discuter avec les producteurs", résume Jenny Madeux, responsable gestion et développement d'Arozoaar. Pour mettre en place cette initiative, les organisateurs entendent s'appuyer sur un réseau d'une dizaine de producteurs locaux.

Trois types de tarifs seront proposés : le tarif "marché", fixé par le producteur, le tarif "+ 20 %" (qui permettra à ceux qui le souhaitent de payer un surplus pour soutenir le projet), et le tarif "-50 %" pour les personnes dans une situation financière plus difficile. "Chacun pourra choisir en fonction de son revenu. Les producteurs seront justement rémunérés grâce aux subventions que nous avons reçues", explique Antoine Maistriaux, le directeur du CAC de Surgères. Les troisièmes semaines du mois seront consacrées à des ateliers autour de la cuisine ou du jardinage, suivi d'un repas partagé, en alternance entre les quatre communes participantes.

"Redonner aux gens le goût de la cuisine"

Popote et Papote est né d'un appel à projet de la direction régionale du travail, de l'emploi et des solidarités, qui souhaitait porter l'initiative Mieux manger pour. "Nous étions plusieurs structures à vouloir nous impliquer. On s'est appuyé sur le diagnostic du projet Territoire zéro chômeur de longue durée pour définir cette zone comme étant prioritaire", explique Antoine Maistriaux. Outre le pouvoir d'achat, d'autres facteurs comme l'isolement et les problèmes de mobilité peuvent expliquer ces difficultés d'accès aux produits bios et locaux. "Nous aimerions aussi redonner aux gens le goût de la cuisine, et montrer que le changement des habitudes alimentaires n'est pas réservé à une catégorie de population", conclut Jenny Madeux.

Renseignement au 06.03.47.97.24 Horaires et lieux à retrouver sur la page Facebook de Popote et papote.

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