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Justice. "Tous les vendredis soir, je sors pour boire l'apéro avec des potes"

Actualités​. Un quadragénaire était poursuivi en comparution immédiate le 18 novembre pour des délits routiers entre La Rochelle et Puilboreau, en Charente-Maritime.

Justice. "Tous les vendredis soir, je sors pour boire l'apéro avec des potes"
Les policiers avaient aperçu un véhicule qui roulait à vive allure - - © Archives L'Hebdo 17

Les faits ont débuté le 15 novembre dans le quartier de Mireuil à La Rochelle. Penaud dans le box des prévenus, William est revenu sur sa soirée lors de l'audience du tribunal judiciaire de La Rochelle, le 18 novembre : "Tous les vendredis soir, je sors pour boire l'apéro avec des potes."

Vers 22h30 ce 15 novembre, un équipage de la brigade anti-criminalité aperçoit un véhicule qui roule à vive allure à Mireuil. Les policiers se mettent à le suivre. William double par la droite et sur des bandes d'arrêt d'urgence, effectue des zigzags entre les véhicules. Sa vitesse est estimée à 150 km/h. Sur la rocade, il s'engage à grande vitesse sur la bretelle d'accès à la zone de Beaulieu. Les policiers décident d'activer leur sirène et leur gyrophare. William accélère encore : "Là, j'ai pris peur. Jamais je ne croyais pouvoir les semer. Au début, je conduisais tranquille. Mais 150 km/h, je conteste. Car ma voiture, elle n'avance pas." Arrivé à Puilboreau, le chauffard tente toujours d'échapper aux policiers.

"J'étais ivre, mais pas ivre mort"

Il termine sa course dans une impasse. Extrait de son véhicule, le prévenu refuse de se soumettre au test de dépistage de l'alcoolémie, alors que son haleine est très chargée : "J'avais bu entre deux et trois litres de bière. J'étais ivre, mais pas ivre mort." Lors de son interpellation, le quadragénaire a insulté les fonctionnaires de police avec des noms d'oiseaux : "Ils m'ont insulté, fêlé une cote et déchiré mon tee-shirt. Ils pensaient que j'étais un trafiquant de drogue. L'un d'eux n'a pas voulu me donner son numéro de matricule, alors je n'ai pas voulu souffler."

William a été condamné à 19 reprises par la justice, dont une par la cour d'assises des mineurs pour une tentative de meurtre sur un concierge. Il avait alors écopé de six années de prison. Par la suite, il sera encore condamné à cinq ans pour un trafic de stupéfiants. Une peine de dix-huit mois de prison, dont neuf sous sursis probatoire, est requise. William a écopé de douze mois de prison dont six sous sursis probatoire. Le tribunal a prononcé son maintien en détention et ordonné la confiscation du véhicule.

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