Les panneaux d'informations municipales sont à l'arrêt sur la commune. Pourtant, certains soulignent leur utilité pour les informations diffusées. "C'est une vraie question", reconnaît le maire Tony Loisel qui précise que leur coût n'est pas à minimiser. "Imaginons mettre 15.000 euros dans un panneau, est-ce que ça suffira vu la taille de la commune qui grossit. N'en faudrait-il pas plus ?, questionne l'élu. Ensuite, il faut l'alimenter et ne pas mettre trois petits trucs dessus. C'est du travail."
"Nous pouvons aussi informer par SMS"
Tony Loisel ne s'arrête pas là et évoque la jurisprudence d'un accident dans le cas de la présence d'un panneau lumineux. Il avait déjà étudié la question à titre personnel, possédant un terrain sur lequel se trouvait un panneau.
"Dans un cas, la responsabilité des gens qui font passer les publicités et les informations avait été attaquée", souligne le maire, précisant réfléchir à en installer dans des zones piétonnes et n'omettant pas des recours d'habitants pour des panneaux accusés de générer de la pollution lumineuse.
Se pose aussi la question d'un tel procédé. "Est-ce qu'il faut continuer dans ce qui se faisait-il y a 15 ans en termes d'informations ? C'est à creuser alors que nous pouvons aussi informer par SMS en cas d'alerte", dit encore Tony Loisel.
Une méthode obsolète ?
Son adjoint à la culture, Camille Lagrange, pense, lui, que "c'est possible que ce soit devenu un peu obsolète comme moyen de communication". "Force est de constater que de plus en plus de communes ne les renouvellent pas", ajoute-t-il.
Au sein du Conseil municipal, l'élue d'opposition Hélène Rata relève au contraire que "de plus en plus de petites communes utilisent des panneaux. Dans tous les cas, c'est complémentaire aux autres canaux de communication", estime-t-elle.
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