William a été présenté devant le tribunal judiciaire de La Rochelle en comparution immédiate à délai différé le 3 février. "Nous avons attendu afin d'avoir le compte-rendu des analyses toxicologiques", explique le tribunal. Elles démontrent que le jour des faits qui lui sont reprochés, le quinquagénaire était une nouvelle fois sous l'emprise du cannabis et de la cocaïne.
Un maigre butin
Le 18 janvier dernier, William est vêtu de noir et dissimule son visage. Il fait irruption dans le magasin Aldi de Marans, un fusil de chasse aux canons juxtaposés à la main. Il se fait remettre la somme de 456 euros avant de repartir au volant de sa voiture dont les papiers n'étaient pas en règle. Le quinquagénaire est interpellé quelques heures plus tard, à l'autre bout de la ville, dans un appartement du domaine de la Marquise loué par son employeur.
Depuis son placement en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, William a dû être hospitalisé durant une semaine à l'hôpital psychiatrique Marius-Lacroix à La Rochelle.
Maintenu en détention
L'avocat du prévenu, Me Marc Makpawo, estime qu'une expertise psychiatrique est nécessaire pour son client. Un délai est donc plaidé afin que celle-ci puisse être réalisée et que la défense puisse réunir des éléments de personnalité de son client.
Une demande que ne partage pas le ministère public : "Ces pièces n'apporteront rien de plus que nous ne sachions déjà." Le tribunal rappelle que 18 mentions figurent au casier judiciaire du quinquagénaire. L'affaire a été renvoyée au 10 mars prochain.
En attendant, William a été maintenu en détention. Au cours de cette période, il sera vu par un expert psychiatre.
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