Agriculture bio – En cette période post-sécheresse, le bilan est mitigé pour les paysans de la filière biologique, mais les instances restent confiantes en ce début du Mois de la Bio.
Le Mois de la Bio s’ouvre dans une atmosphère “morose”, comme le souligne Karine Trouillard du Groupement des agriculteurs biologiques de Charente-Maritime (Gab17), imprégné du contexte mondial particulier.
Mais aussi dans une période post-sécheresse et comme le confirme Bruno Grellier, agriculteur bio à Bouhet et secrétaire du Gab17 : “Ce n’est pas une bonne année, ce n’est pas la peine de mentir”.
“Ce n’est pas
une gamelle”
Puis il tempère : “Mais par rapport à ce qu’on pouvait craindre en juin, ce n’est pas une gamelle. ” Ainsi, Bruno Grellier met en avant les cultures qui “s’en tirent pas trop mal” : “Pour mon exploitation c’est l’orge, la moutarde et les flageolets.” En revanche, certaines cultures “restent aux champs”, comme le sarrasin, le millet et les lentilles.
Pour les autres céréales, “c’est 20 à 30 % de moins que la moyenne”. Reflétant ainsi le contexte national d’une moyenne de – 30 % pour le soja, le tournesol et le maïs bio […] Dossier complet à retrouver dans notre édition du jeudi 3 novembre 2022.