
L’équipe Covid-19 de BIO 17 a mis au point une technique particulière d’enfilage de deux paires de gants (© Y.P.)
Une dizaine d’infirmières et 4 biologistes volontaires viennent d’être formés au processus d’habillage et de déshabillage de leur suréquipement afin de procéder à des prélèvements.
Depuis une quinzaine de jours, BIO 17 a installé un drive-test sur le parking de son laboratoire situé à la clinique de l’Atlantique à La Rochelle. Dix jours après le début de l’opération, environ 300 tests avaient été réalisés. « Nous avons eu moins de 1 % de cas positifs », explique le médecin biologiste Christian Filliol. Des prélèvements effectués à l’aide d’un écouvillon dans les fosses nasales, sur le voile du palais et sur les deux amygdales. Des prélèvements qui ne sont pas spécifiques au coronavirus, même si la technique a été affinée par le CHU de Poitiers.
À l’inverse, par contre, du procédé pré et post-prélèvement pour les soignants. Au sein de l’équipe Covid-19 de BIO 17 l’ambiance est sereine et soudée. Ce jeudi 23 avril, on s’enquiert tout d’abord des résultats de la veille. « Zéro cas positif détecté hier au drive », glisse aux autres membres de l’équipe la pharmacienne biologiste Nadine Jaillais. Le sentiment de maîtriser la situation, enfin pas tout à fait. Car tous s’attendent à une crise qui va s’installer dans le temps bien au-delà du déconfinement.
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