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La Rochelle : toilettage annuel pour le Belem

La Rochelle et alentours. Lundi 9  janvier, le Belem est entré dans la forme de radoub n° 2 du Grand Port maritime, pour une opération de maintenance programmée qui devrait durer trois semaines.

La Rochelle : toilettage annuel pour le Belem
Le Belem est en cale sèche pour trois semaines
[caption id="attachment_4619" align="alignnone" width="630"] Le Belem est en cale sèche pour trois semaines[/caption] Lundi 9 janvier, le Belem est entré dans la forme de radoub n° 2 du Grand Port maritime, pour une opération de maintenance programmée qui devrait durer trois semaines.

Drôle de silhouette que celle du Belem qui apparaît au fond de l’enceinte du Grand Port maritime de La Rochelle. Une image qui dénote, dans ce cadre plus habitué à recevoir des navires de travail et de commerce que des voiliers navires école. Malgré tout, elle pourrait bien être le signe fort de la montée en puissance d’un savoir-faire propre au plateau technique du Grand Port maritime.

Quelques mois en arrière, au cours de l’été 2016, il était question à la Pallice, de l’entretien des mégas yachts de luxe. Des travaux devraient prochainement être engagés dans ce sens, au-dessus de la forme de radoub n° 1. Aujourd’hui, c’est la société rochelaise Lecamus qui a raflé le marché du toilettage hivernal du Belem. Enfin plutôt cette dernière, associée à 5 autres, toutes rochelaises, et ayant leur spécialité propre. Alors c’est une véritable fourmilière qui depuis le 9 janvier s’affaire autour de celui qui, 7 mois sur 12, emmène à chacune de ses sorties en mer 48 matelots de pont.

Ils devront en payer, 170 euros par personne, et par journée de navigation. Car le Belem, c’est avant tout cela selon, Christelle Hug de Larauze, déléguée générale de la fondation du bateau, « la transmission du savoir sur le bateau des Français ». Mais faire naviguer un trois-mâts de 58 mètres de long, construit en 1896 coûte cher. « Le budget global pour une année se situe entre 2,8 et 3 millions d’euros. La moitié provient du mécénat des Caisses d’épargnes », continue Christelle Hug de Larauze. Pour le reste, des dons privés, mais aussi le prix payé par ceux voulant naviguer en tant que matelots, sans oublier lors des escales, les 50 000 visiteurs payant à l’année ainsi que les privatisations du bateau.

Impossible durant cette escale technique d’approcher le Belem. Il faudra attendre les 10 et 11 juin, ainsi que les 14, 15 et 16 juillet prochains, pour le revoir à La Rochelle. Amarré dans le Vieux Port cette fois-ci, les passionnés pourront alors visiter celui qui depuis 1984 a été classé monument historique.

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