A plus de 80 ans, la minoterie coopérative manie finance mondiale et tradition.
[caption id="attachment_5701" align="aligncenter" width="630"]
Cloé Chevalier, la toute nouvelle meunière de la minoterie de Courçon[/caption]
Située au cœur du bourg de Courçon, la minoterie coopérative créée en 1935 fait partie des meubles. Sur le site industriel qui employait dans les années 20 près de 200 personnes, ne subsiste plus aujourd’hui qu’une cheminée en briques, construite à l’époque par le fils de Georges Clémenceau.
Cette coopérative atypique regroupe 80 agriculteurs adhérents dans un rayon de 10 kilomètres, dans laquelle la finance côtoie un savoir-faire quasi séculaire. Dans son bureau, le directeur Denis Riffaud regarde en temps réel les variations du cours du blé en bourse. "C’est le climat qui commande le marché. Nous sommes cette année sur des tendances équivalentes à celle passée, environ 150 € la tonne, payés à nos adhérents", explique-t-il.
À quelques dizaines de mètres de là, dans l’un des quatre étages du moulin, Cloé Chevalier ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. Une fois la porte franchie, surprise, car règne alors une sorte d’atmosphère qui n’est pas sans rappeler l’époque de Zola et de Daudet.
Cloé Chevalier, la toute nouvelle meunière de la minoterie de Courçon[/caption]
Située au cœur du bourg de Courçon, la minoterie coopérative créée en 1935 fait partie des meubles. Sur le site industriel qui employait dans les années 20 près de 200 personnes, ne subsiste plus aujourd’hui qu’une cheminée en briques, construite à l’époque par le fils de Georges Clémenceau.
Cette coopérative atypique regroupe 80 agriculteurs adhérents dans un rayon de 10 kilomètres, dans laquelle la finance côtoie un savoir-faire quasi séculaire. Dans son bureau, le directeur Denis Riffaud regarde en temps réel les variations du cours du blé en bourse. "C’est le climat qui commande le marché. Nous sommes cette année sur des tendances équivalentes à celle passée, environ 150 € la tonne, payés à nos adhérents", explique-t-il.
À quelques dizaines de mètres de là, dans l’un des quatre étages du moulin, Cloé Chevalier ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. Une fois la porte franchie, surprise, car règne alors une sorte d’atmosphère qui n’est pas sans rappeler l’époque de Zola et de Daudet.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.