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Surgères : créer du lien social en pied d'immeuble

Surgères et alentours. Un composteur collectif de 800 litres a été installé au pied de la Résidence Yolande. Une première sur le territoire.

Surgères : créer du lien social en pied d'immeuble
Un petit noyau d'habitants s'implique déjà dans l'initiative
[caption id="attachment_4838" align="alignnone" width="630"] Un petit noyau d'habitants s'implique déjà dans l'initiative[/caption] Un composteur collectif de 800 litres a été installé au pied de la Résidence Yolande. Une première sur le territoire. L’initiative, portée par le collectif des habitants de la Résidence Yolande, est conduite notamment en partenariat avec le Syndicat Mixte Cyclad, le Centre d’animation et de citoyenneté (Cac) et la commune. Il s’agit du premier projet de compostage collectif en pied d’immeuble en Aunis et Vals de Saintonge. Le collectif d’habitants, formé il y a un an, porte plusieurs actions pour améliorer le cadre de vie du quartier. « L’objectif est double : réduire les déchets et créer un espace de vie convivial », explique Martine El Rhoul, membre du collectif. En effet, un jardin d’arbres fruitiers et de fleurs va être aménagé autour du composteur collectif par Jean-Louis Vacher, propriétaire des gîtes de la Motte Aubert situés à Saint-Saturnin-du-Bois. Un lieu où les habitants de la résidence pourront se retrouver. « Nous espérons que cela permettra de créer du lien social et favorisera les rencontres », poursuit Julie Baert, agent de développement à la Caf 17. Ce composteur collectif vient donc agrandir l’aire actuelle de compostage. « Un petit composteur de 400 litres avait déjà été mis en place par le Cac mais celui-ci s’est vite rempli et est saturé », rappelle Laurie Barbeau, agent de communication de proximité à Cyclad. Le plus dur reste maintenant à convaincre l’ensemble des habitants des 72 logements de la résidence à se joindre à l’initiative. « Nous avons fait une distribution de bio-seaux en porte-à-porte. Ce n’est jamais facile de mobiliser un grand groupe, le geste de tri n’est pas toujours automatique, mais ça commence à créer une émulation », ajoute-t-elle. Et l’effort en vaut la peine. « Les bio-déchets représentent 30 % des ordures ménagères, ce qui réduit considérablement la poubelle noire », conclut Laurie Barbeau. Un référent viendra brasser les déchets une fois par semaine.

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