Les travaux de l’école maternelle Plaisance ont été évoqués mardi 28 février lors du débat d’orientation budgétaire à Tonnay-Charente. L’occasion d’évoquer les investissements qui seront réalisés dans le cadre du budget 2023.
Avant de rentrer dans le vif du sujet et d’évoquer les grandes lignes du futur budget à l’occasion du conseil municipal du 28 février, Sébastien Bourbigot, adjoint au maire en charge des finances, est revenu sur les derniers exercices. Ainsi, on apprend qu’entre 2018 et 2022, les recettes de la commune ont été en hausse constante (de 6,8 en 2018 à 7,4 M € en 2022).
“On reprend
colonne par colonne”
En 2023, si les taux de la fiscalité n’augmentent pas, on ne peut pas en dire autant des bases fixées par l’État. De quoi inquiéter Bernard Latour, conseiller municipal, qui craint que les habitants ne fassent pas la différence et rejettent la faute sur les élus locaux.
“Ça a déjà commencé Bernard, je peux te rassurer, a souligné Eric Authiat, le maire. La somme en bas à droite de l’avis d’imposition a explosé pour certains.” Et d’expliquer que la pédagogie reste de mise : “On reprend colonne par colonne : la commune, la CARO, la Région, la taxe Gemapi…”
Une facture d’un million d’euros
Concernant les investissements, Sébastien Bourbigot a rappelé que 2022 « a été une année où il y a eu des montants très importants. On pensait peut-être faire une pause mais ça ne va pas être le cas ».
Et de citer en exemple l’obligation de travaux de démolition et de reconstruction à l’école maternelle Plaisance estimé à 1 M € (dont 645 000 € en 2023) ; l’achat du cabinet médical rue des Poilus (230 000 €) ; la suite de la Maison de santé (270 400 €) ; la continuité des études du pont suspendu (63 000 €) ; les travaux de la rue Tarif (245 000 €).
Maintenir la capacité d’emprunt
Autre sujet évoqué quant aux finances communales, et pas des moindres : la poursuite du désendettement. Une action déjà engagée depuis plusieurs années maintenant. Un point important selon Sébastien Bourbigot dans l’optique des travaux du pont suspendu.
“Aujourd’hui, on sait que si on doit faire face à ces travaux avec une aide de l’État qui ne correspond pas à celle escomptée initialement (50 % via la Direction régionale des Affaires culturelles, N.D.L.R.), on ne les fera pas”, résume l’adjoint aux finances qui entend ainsi maintenir la capacité d’emprunt de la collectivité.